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Point sur l'economie : bilan et perspectives à février 2017

 

Nous avons assisté à une réunion dont l’un des animateurs était un économiste de M&G (M&G est l’un des principaux gestionnaires de fonds Anglais).
Cette intervention a été l’occasion de nous remettre en question et nous a aidé à préciser notre sentiment sur certains sujets que nous évoquons en vrac.

 

 Les Etats-Unis :

Donald Trump est fortement décrié mais il a tout de même dans ces propos et ses actes une certaine cohérence. 
Les Etats-Unis ont une balance commerciale dont le déficit est abyssal (650 millions de dollars soit 4% du PIB). Il y a eu une désindustrialisation massive aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis pouvaient faire face à ce déficit parce que le $ était la monnaie du monde. Le déficit n’avait pas d’importance, et la force militaire américaine, la première du monde, contribuait à calmer les velléités de contestation de la situation.
La politique de Trump change complètement la donne : il vient maitriser le déficit de la balance commerciale et considère que la puissance militaire n’est plus suffisante pour maintenir la situation en l’état.
Le déficit de la balance commerciale américaine est d’abord concentré sur 3 pays : la Chine, l’Allemagne et le Mexique.
La politique de Trump consiste d’abord à vouloir rétablir l’équilibre des échanges avec ces 3 pays et à donc remettre en cause les politiques de libre échange avec ces pays et les accords commerciaux passés. Tous les moyens seront bons pour atteindre ou se rapprocher de l’objectif d’équilibre de la balance commerciale.
La politique de rapatriement a tout prix de l’industrie sur le sol des Etats-Unis va dans ce sens.
La politique qui consiste à favoriser grâce à des mesures fiscales aux Etats-Unis le rapatriement des capitaux investis ou déposés à l’étranger des Sociétés américaines a pour but d’encourager la relocalisation de l’industrie américaine moribonde.

Actuellement le dollar est extrêmement fort par rapport aux autres monnaies du monde. Pour l’instant, les Etats-Unis n’ont pas l’outil industriel pour exporter ni couvrir leurs besoins intérieurs. La force du $ n’est donc pas véritablement un frein à l’exportation (puisqu’il n’y a pour l’instant peu de production à vendre).
Il est probable que cette force du $ ne sera que provisoire si la réindustrialisation devient effective. Les Etats-Unis font du reste fortement pression sur la Chine pour que la monnaie chinoise se renforce. Les menaces de droit de douane sont ciblées mais les Etats-Unis sont t’ils en position de force vis-à-vis des Chinois ? Ne perdons pas de vue que 26% de la dette américaine est entre les mains des chinois.
Les Etats-Unis, qui « montrent encore leurs muscles » pour imposer des mesures de rééquilibrage, ne comptent plus à terme sur leur suprématie militaire pour maintenir la politique économique qui existe depuis des années.
Trump considère que l’indépendance de la FED qui peut bloquer toutes les initiatives gouvernementales en matière de gestion de l’économie est un anachronisme et ne peut pas durer.

 L’Europe :

Selon l’économiste de M&G, l’Euro est le ciment qui permet à l’économie des pays comme l’Italie et la France de ne pas exploser. La dette publique Italienne est de 130% du PIB et il n’y a pratiquement pas de croissance en Italie. Pour améliorer la situation, il faudrait arriver à limiter l’importance de l’économie parallèle qui prive l’Etat des ressources indispensables (la remarque est la même pour la Grèce).
La dette publique italienne serait ingérable si l’Euro disparaissait. Il y aurait une explosion des taux et un effondrement de la monnaie. Quant à la France, la dette atteint 100% du PIB.
La croissance du PIB qui était annoncée à 1,4% pour 2016 n’a été que de 1,1%.
La dette serait aussi ingérable si l’Euro disparaissait. Nous n’avons pas de moyens évidents pour freiner la désindustrialisation de la France pour améliorer notre balance des paiements et pour la première fois notre balance des services a été déficitaire.
Ni la France, ni l’Italie n’ont pris les mesures nécessaires pour desserrer l’étau dans lequel elles sont prises et pourtant il y a un paradoxe : les patrimoines Français et Italiens sont très importants. 

La Chine :

Naturellement l’économiste de M&G a souligné la baisse du taux de croissance de l’économie Chinoise qui n’est plus que de 6,5% par an (ce qui est encore considérable) et a souligné la baisse du niveau des réserves de change de la Chine. Il n’a peut-être pas assez souligné que la balance commerciale était toujours largement excédentaire et que si baisse de réserve il y a, (les réserves qui sont toujours considérables) c’est parce que la Chine investit partout dans le monde dans les secteurs qu’elle considère comme stratégique.
Il a évoqué la croissance des dettes d’entreprises particulièrement celle des entreprises publiques. Mais il a considéré que dans l’ensemble les déséquilibres de l’économie chinoise étaient assez bien maitrisés.

La Russie :

La Russie n’a pas de croissance et si il y a eu une progression de près de 20% des bourses Russes en 2016, cela tient largement à l’importance de l’industrie pétrolière et à l’amélioration de sa santé financière. Cette progression vient après un effondrement des cours.
Nous sommes largement désengagés des fonds Russes, peut être trop tard et peut être à contre temps mais pour l’instant nous restons circonspect sur ce marché qui repose trop sur le pétrole et les banques.

Croissance et inflation :

Pour l’Economiste de M&G, la croissance pourrait être plus forte que ce qui est habituellement annoncée. La hausse du prix du pétrole ne serait pas étrangère à cette situation. Nous remarquerons cependant qu’à nos yeux la hausse du prix du pétrole est extrêmement fragile. Les accords de limitation de production qui ont été pris récemment pour pousser les prix à la hausse et limiter les stocks ne sont déjà plus respectés : beaucoup d’Etats trichent.
Les Etats-Unis ne se sentent pas concernées par les limitations de production : l’exploitation des gaz de Schiste est relancée non seulement aux Etats-Unis mais dans nombre de pays.
Il n’y a jamais eu autant de réserves de pétrole partout dans le monde qui pourraient être mises en exploitation.
Nous sommes donc circonspects sur cette vision d’une remontée durable du prix du pétrole poussant la croissance mondiale.
Il est certain que la baisse du coût de l’énergie a été facteur de stimulation de la consommation privée et a été un facteur important de limitation de l’inflation. La hausse du prix du pétrole (si elle se confirme) contribuera à la baisse du pouvoir d’achat des ménages et au redémarrage de l’inflation.

Les fonds obligataires M&G :

Il y a eu également des échanges intéressants sur les fonds obligataires de M&G. Nous nous étions largement désengagés d’Optimal Income car ce fonds était investi très largement en obligations d’entreprises Américaines (près de 50%). La baisse du $ avait engendré des performances négatives en 2015. La politique de couverture des devises coutaient chère et annulait les performances. La hausse du $ en 2016 a permis de rétablir un rendement conséquent (7%).
Le rendement a été peu affecté par le coût de la couverture.
Il existe un autre fonds obligataire : M&G Global Macro Bond qui investit dans des obligations d’entreprises dans différentes devises y compris les devises émergentes.
Ce fonds n’est pas couvert.
Les performances 2016 : 7,1%, 2015 : 6,5%, 2014 : 13%, sont tout à fait satisfaisantes.

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