On parle partout de Risque à tout bout de champs et le simple fait de prononcer le mot annihile  toute réflexion.

Que le risque soit  important, maitrisé, de faible amplitude, le simple fait de prononcer le mot paralyse votre action. C’est particulièrement flagrant en matière d’investissement, de construction de portefeuille titres ou d’assurance-vie.

On parle partout de Risque à tout bout de champs et le simple fait de prononcer le mot annihile  toute réflexion.

Que le risque soit  important, maitrisé, de faible amplitude, le simple fait de prononcer le mot paralyse votre action. C’est particulièrement flagrant en matière d’investissement, de construction de portefeuille titres ou d’assurance-vie.

• La volatilité qui s’analyse comme une variation de la valeur vénale des actifs sur une période donnée ne va pas du tout s’analyser de la même manière si on raisonne sur une période courte ou sur une longue période.

Une analyse de Franklin Templeton montre  que les périodes de baisse sont beaucoup plus courtes que les périodes de hausse et que l’amplitude des baisses est statistiquement beaucoup plus faibles que les amplitudes des hausses. Alors prenez la vie avec philosophie.

Si vous avez investi au mauvais moment, il vous faudra plus de temps pour gagner de l’argent que si vous avez acheté au plus bas. Placez-vous dans une optique d’investissement long et la volatilité perd l’essentiel de son importance. Surtout, ce n’est pas parce que votre contrat  a bien baissé que vous devez vendre. La volatilité est très largement provoquée par des éléments  qui n’ont rien à voir avec le raisonnement.

Mais posez-vous la question : de quelle volatilité parle-t-on ? D’un titre ? D’un OPCVM ? D’un portefeuille ou d’un contrat ? Evidemment le résultat n’a rien à voir.

Instinctivement vous allez vous orienter ou on va vous orienter vers des supports dits peu volatils. Est-ce une bonne idée ? Tous ces supports qui utilisent des instruments de couverture pour soit disant diminuer la volatilité ont presque toujours des résultats médiocres. Même si on vous prétend le contraire, les instruments de couverture cela coûtent chers.

La diversification est à nos yeux fondamentale.

Une étude de Franklin Templeton montre que si on classe les résultats annuels de différentes classes d’actifs, le classement n’est jamais le même. Un mauvais classement d’une classe d’actif d’une année et souvent synonyme de rattrapage l’année suivante. Pour nous il est primordial de faire une allocation d’actif équilibrée et de s’y tenir dans le temps. Vous devez varier les gestionnaires, les orientations de fonds, les styles de gestion et vous posez des questions  sur la vision de l’économie que vous avez sur le long terme dans différents pays et dans différents secteurs d’activité.

Quelque soit les fonds que vous avez choisi, vous n’êtes pas à l’abri d’une sous performance sur un fonds pour des raisons qui peuvent être extrêmement  variées.

Dans une même classe d’actifs les performances des fonds peuvent être très différentes.

La qualité des hommes qui gèrent pour vous est un élément très important.

Certes, on ne peut pas faire abstraction de la liquidité de votre placement, mais si vous vous placez dans une optique longue, la liquidité perd un peu de son importance. Dans une allocation équilibrée, vous ne pouvez pas vous abstraire des petites et moyennes valeurs.

• Il n’y a pas que la diversification de votre patrimoine financier. Il y a aussi des supports immobiliers.

Là aussi, la volatilité existe : des crises de l’immobilier, il y en a toujours eu : L’Espagne et les Etats Unis  il y a peu de temps…. Mais dans ces pays la crise d’estompe. Le temps fait son œuvre et les prix remontent.

Aujourd’hui il existe des mécanismes tels que l’achat d’appartement en démembrement temporaire de propriété qui, si l’emplacement est bon, vous mettent très largement à l’abri des fluctuations de marché : vous achetez la nue propriété avec démembrement de 15 ans 60% de la valeur en toute propriété. Même si le marché immobilier baisse, vous êtes largement protégé.