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La bombe des dettes publiques

 

Le titre d’un article du monde du mois de septembre 2015.

L’endettement mondial

On parle de l’endettement de la Grèce mais la Grèce est loin d’être le seul pays où les dettes publiques sont déraisonnables :

  • Grèce : 170% du PIB
  • Italie : 135% du PIB
  • Portugal : 130% du PIB
  • France : 97,5% du PIB
  • Etats-Unis : 110% du PIB
  • Japon : 230% du PIB
  • Danemark : 222% du PIB

En Allemagne nous en sommes à 74,7% du PIB

Le monde est bien plus endetté qu’avant la crise de 2008… En 2001 la dette des pays développés représentait 75,8% du PIB. En 2014 nous en sommes à 118,4%. Cela continue a augmenté, le gouvernement français crie victoire lorsque la dette n’augmente que de 0,4%. Cette année c’est tout de même une augmentation.

Actuellement les taux des prêts publics sont de l’ordre de 1% et parfois négatif… Pour l’instant la plupart des états peuvent supporter le poids des intérêts… mais que se passera-t-il si les taux remontaient par exemple à 5% ?

Pour la France la hausse de 4% représentera 4% du PIB… Pour l’Italie, 5,40% du PIB… Et il n’y aura pas eu de remboursement de capital… C’est évidemment insoutenable… Et pourtant les taux remonteront. Si dans une conjoncture aussi favorable qu’aujourd’hui nous ne sommes pas capables de faire baisser le volume de la dette, il y a lieu de s’inquiéter.

Par le passé, il a été très rare que des états se trouvent dans de telles situations. Dans ces cas-là cela s’est toujours passé soit par le non remboursement partiel ou total des dettes publiques par les états (faillite des 2/3, emprunts russes,…), soit par une inflation complétement délirante qui a très rapidement effacer la quasi-totalité de la dette. Ce fut le cas après la guerre de 1914 en Allemagne et dans l’après-guerre en France.

Croire que la croissance peut contribuer à faire diminuer le poids de la dette quand on en est arrivé à ces niveaux-là relève de la cécité, de l’utopie et du délire.

La balance des paiements de la France, malgré une conjoncture exceptionnellement favorable (les prix de nos importations pétrolières) n’est toujours pas à l’équilibre : conclusion on vend nos bijoux de famille pour équilibrer nos comptes… Cela a des limites. Pour l’instant l’ensemble des dettes publiques françaises est voisin du montant des actifs publics de toute nature.

Les dettes publiques, un placement peu sécuritaire ?

Ces propos ont pour but de vous faire prendre conscience que n’avez pas la moindre sécurité en plaçant votre patrimoine dans des dettes publiques ! Nous sommes très loin de l’époque (19ième siècle) ou les rentiers tirent sans soucis 5% de leur rente basée en sur des emprunts publics alors qu’il n’y avait pas d’inflation et très peu de fiscalité…

La dette publique est très dangereuse : une augmentation de taux de 1% du bund Allemand à 10 ans peut faire perdre 9% en capital à l’épargnant détenteur de cette obligation

Quelles conséquences devez-vous en tirer dans la gestion de votre patrimoine ?

  • Dégagez-vous de tout ce qui s’apparente de près ou de loin à des dettes d’état.
  • Les fonds euros sont composés essentiellement de dettes d’état. La réglementation est ainsi faite que cela ne peut pas être autrement. La rentabilité est déjà très faible (à peine plus de 2%).Elle est grevée par la fiscalité (CSG, impôt ISF) et l’inflation bien que faible pour l’instant à cause de la crise du pétrole qui n’est pas nulle.

Vous êtes certain de voir votre patrimoine s’éroder progressivement : pauvres enfants… tant pis pour leur héritage, mais vous avez eu bonne conscience, vous avez eu l’impression de gérer en bon père de famille. Les comptes sur livrets, les comptes bancaires, les comptes à terme ne sont pas beaucoup mieux lotis.

Patrimoine a de très nombreuses solutions pour diversifier et dynamiser votre épargne : consultez-nous.