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Quelques éléments de réflexions sur d'éventuels investissements dans l'agriculture

Aujourd’hui un agriculteur est très rarement propriétaire de ses terres : 2/3 des terres sont en fermage. Vous pouvez investir dans des terres agricoles, dans les vignes et donner vos terres en fermage : est-ce rentable ?

  • Le foncier a augmenté de 5% par an en moyenne depuis 10 ans et pourtant les terres sont moins chères que dans le reste de l’Europe de l’Ouest. Croyez-vous cependant que les prix puissent encore augmenter ? Ou risquent-ils de baisser ? La rentabilité des baux agricoles est souvent très basse : rarement plus de 2%.
  • Les baux ruraux sont souvent très longs, ce qui rend la revente de votre patrimoine difficile mais il faut aussi prendre conscience que la population agricole sera divisé par 2 entre 1993 et 2020 et que dans les prochaines années 5 millions d’hectares vont changer de main. Nous assisterons à une augmentation de la taille des exploitations mais cela n’est pas suffisant pour assurer une rentabilité normale de la plupart des exploitations.
  • La manne de la PAC ne va plus à la France, elle va maintenant aux nouveaux pays de l’Est. Le pacte des subventions va contribuer à déstabiliser les exploitations. Aujourd’hui on ne produit plus en France la nourriture du bétail. Elle est pour l’essentiel importée. Les conditions d’exploitation ont complètement changées : il y a quelques années les vaches vivaient 25 ans… Maintenant 5 ans mais nous n’avons pas su créer en France des fermes géantes et modernes que nous trouvons maintenant à l’étranger. Les bâtiments agricoles sont souvent obsolètes.

Aujourd’hui un agriculteur est très rarement propriétaire de ses terres : 2/3 des terres sont en fermage. Vous pouvez investir dans des terres agricoles, dans les vignes et donner vos terres en fermage : est-ce rentable ?

  • Le foncier a augmenté de 5% par an en moyenne depuis 10 ans et pourtant les terres sont moins chères que dans le reste de l’Europe de l’Ouest. Croyez-vous cependant que les prix puissent encore augmenter ? Ou risquent-ils de baisser ? La rentabilité des baux agricoles est souvent très basse : rarement plus de 2%.
  • Les baux ruraux sont souvent très longs, ce qui rend la revente de votre patrimoine difficile mais il faut aussi prendre conscience que la population agricole sera divisé par 2 entre 1993 et 2020 et que dans les prochaines années 5 millions d’hectares vont changer de main. Nous assisterons à une augmentation de la taille des exploitations mais cela n’est pas suffisant pour assurer une rentabilité normale de la plupart des exploitations.
  • La manne de la PAC ne va plus à la France, elle va maintenant aux nouveaux pays de l’Est. La perte des subventions va contribuer à déstabiliser les exploitations. Aujourd’hui on ne produit plus en France la nourriture du bétail. Elle est pour l’essentiel importée. Les conditions d’exploitation ont complètement changées : il y a quelques années les vaches vivaient 25 ans… Maintenant 5 ans mais nous n’avons pas su créer en France des fermes géantes et modernes que nous trouvons maintenant à l’étranger. Les bâtiments agricoles sont souvent obsolètes.

Un jeune qui s’installe doit débourser en moyenne  170 000€pour s’établir et cela sans détenir ni terre ni bâtiments. Pour avoir une petite chance de survivre un exploitant doit se moderniser. Cela pose des problèmes de financement.

Nous n’avons pas pris les mesures nécessaires pour avoir une agriculture concurrentielle. Malgré quelques avantages fiscaux, il semble assez peu judicieux de chercher la diversification de votre patrimoine dans l’agriculture ou la vigne… A moins que ce soit un investissement plaisir.

Pour l’année prochaine nous avons trouvé un fond Agricap utilisable en loi Tepa ISF (50% de réduction ISF). Il sera composé de terres à céréale et de vignoble. Le fond va acheter des terres qu’ils revendront aux exploitants dans 7 ans. L’économie ISF peut seule justifier cet investissement.